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Arrivé de Bordeaux deux ans plus tôt, Fabien Arriubergé a partagé les buts chambériens avec Benoît Varloteaux. Une complémentarité qui a mené le club savoyard au titre.
Que vous reste-il de ce titre de 2001 ?
« C’est encore présent en moi. Je n’y pense pas tous les jours mais au terme d’une carrière de plus de 20 ans, cela reste mon seul titre de champion. Quand on voit la difficulté d’atteindre cet objectif, avec l’évolution du handball, on se rend compte de la portée de notre performance. On pensait alors que Chambéry pourrait prétendre à en décrocher d’autres mais force est de constater que 24 ans après, on est les seuls et on peut en être fiers. »
Quelles images vous reviennent en mémoire ?
« La soirée du sacre face à Toulouse évidemment. La vidéo publiée ces derniers jours sur les réseaux a fait remonter quelques souvenirs. Je me rappelle aussi de ce début de saison canon, de cette série de victoires (21 consécutives), avec une importante à Montpellier (22-24) lors de la phase aller… »
Vous avez tenu à être présent ce vendredi 4 avril pour la célébration souvenir de ce titre…
« Oui, et pour plusieurs raisons. Pour revoir les copains bien sûr, mais pas seulement. Le club a connu des moments difficiles, a été frappé par des drames ces derniers mois et il me semblait important d’être là. »
Avez-vous gardé un lien avec le handball ?
« Oui, je baigne encore dans le handball car Mathias, mon fils de 20 ans, joue demi-centre/ailier avec le centre de formation du Fénix Toulouse et ma fille Stella est gardienne en moins de 17 ans France à Pechbonnieu, un club de la banlieue de Toulouse. Pour ma part, j’entraîne les jeunes gardiens du Fénix. On a d’ailleurs un match avec les moins de 18 ans ce samedi après-midi, c’est la raison pour laquelle je ferai l’aller-retour. La passion est toujours là. »
Avez-vous conservé le contact avec un ou des joueurs de Chambéry de l’époque ?
« J’ai conservé un lien étroit avec Thomas Molliex car on a évolué ensuite ensemble à Créteil. Mais j’ai aussi des nouvelles régulières de Bubu (Laurent Busselier) et Mike (Mikaël Grossmann). Mais je reverrai tout le monde avec plaisir, Lolo (Laurent Munier), notre papa, le moteur de ces initiatives, Boule (Philippe Gardent), Mario (Cavalli) qui entraînait les gardiens, Bertrand et Guillaume (Gille)… Il y a tellement de monde que j’aurai plaisir à revoir… les bénévoles, les supporters… »
51 ans, salarié de Centrakor à Toulouse,
Ancien gardien de but,
À Chambéry de 1999 à 2004,
Palmarès : champion de France 2001, vainqueur de la Coupe de la Ligue 2002 avec Chambéry, désigné meilleur gardien du championnat de France 2009 avec Toulouse.