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Équipe première
Avant le déplacement de la Team Chambé à Dunkerque ce samedi 8 février pour le compte des 1/4 de finale de la Coupe de France, le directeur sportif, Baptiste Malfondet, dresse un bilan de la première partie de saison.
Partie 1
Vous avez succédé en début de saison à Bertrand Gille au poste de directeur sportif, comment se passent vos débuts dans vos nouvelles fonctions ?
« On peut dire que ça a été un beau baptême du feu ! (rires) J’ai passé des nuits avec peu d’heures de sommeil, avec beaucoup de remise en question pour trouver des solutions à notre début de saison difficile. Avec des victoires, ça aurait été plus simple mais on fait le dos rond en attendant des jours meilleurs. »
Vous avez connu le club en tant que joueur, comment l’avez-vous retrouvé six années plus tard ?
« Il est toujours aussi grand de par ce qu’il représente. Il a beaucoup évolué, s’est structuré vers plus de professionnalisme. On y travaille sérieusement, au sein d’infrastructures uniques en France. L’identité savoyarde et l’état d’esprit qui s’y rapporte sont très ancrées au sein du club. »
Quelle photographie faites-vous de la situation du Chambéry Savoie Mont-Blanc handball à ce jour ?
« Nous sommes classés 13e avec dix points, c’est une première moitié de championnat plus que poussive. Nos trois dernières sorties sont encourageantes malgré tout. Le début de saison a été compliqué pour tout le monde, les joueurs, le staff technique, médical, pour les administratifs aussi. Mais personne n’a lâché. Le groupe va connaître une grosse période de travail au mois de janvier. Rien n’est joué, on reste au contact des meilleurs, tout le monde reste concerné. »
Quelles sont, selon vous, les raisons de cette mauvaise passe ?
« Elles sont multiples. Il y a un nouveau fonctionnement avec mon arrivée, une nouvelle méthode de travail avec Asier (Antonio, l’entraîneur) et le nouveau staff. Pour des sportifs de haut niveau qui sont programmés pour répéter une manière de faire, ces changements ne sont pas anodins. Il y a une nouvelle vision tactique et les joueurs ont certainement besoin d’un temps d’adaptation. Et puis on a connu une série de blessures incroyable. On a passé le mois de septembre avec neuf joueurs professionnels dont deux gardiens. On a eu la réelle satisfaction de voir les jeunes répondre aux attentes mais le contexte est resté compliqué. »
Entretien réalisé 15 janvier 2025 par ÉCLERT Communication