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Se rapprocher pour grandir ensemble 
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12 juin 2025

Se rapprocher pour grandir ensemble 

La saison prochaine, l’équipe féminine de la Motte-Servolex (Nationale 1) intégrera la SASP de la Team Chambé alors que les associations des deux clubs resteront quant à elles autonomes. Les présidents du Chambéry SMB Handball et du SHBC La Motte-Servolex expliquent les contours du rapprochement.

À quand remonte la réflexion d’un rapprochement entre les deux clubs ?

Emmanuel Clocher : « Dès que j’ai pris la présidence du SHBC en 2020, j’avais comme objectif à moyen terme, de viser l’étape supérieure, la Division 2. Rapidement, je me suis rapproché de Laurent pour en discuter car c’était pour moi la seule façon de progresser et de réaliser notre ambition. »

Laurent Munier : « On s’est vu il y a deux ans et j’ai alors commencé à évoquer l’idée avec le conseil d’administration. »

Quel est l’intérêt des deux clubs ?

E.C : « On veut faire progresser l’équipe 1 et à travers elle, porter tout le club derrière. On veut devenir professionnel. On n’en a pas les moyens aujourd’hui et depuis une dizaine d’années, Chambéry s’est sérieusement structuré avec des infrastructures de qualité. Se rapprocher de Chambéry était la solution. »

L.M : « Avec la Groupama Académie, le Phare, la Halle Parpillon, on aura une grande capacité de salles et l’idée est de créer un grand club en fédérant un maximum de personnes autour de ce projet. On veut séduire aussi de nouveaux partenaires et mutualiser les moyens. Et un club qui compte des masculins et des féminines peut attirer un autre public. »

Y a-t-il des freins à surmonter ?

L.M : « Administrativement, il y a peu de difficultés, la Fédération nous soutient d’ailleurs à fond dans ce projet, elle a besoin de ce genre d’initiative pour la promotion du hand féminin. Le défi sera financier car en cas d’accession des féminines en D2, il faudra être solide au niveau du budget. C’est un projet à long terme. Il faut également rassurer les associations des deux clubs qui peuvent être inquiètes. »

E.C : « Il faut que chacun parvienne à se projeter dans ce projet et que personne n’ait l’impression de perdre une partie de son identité. L’aura de Chambéry est évidente et il y va de notre intérêt d’en profiter. Aujourd’hui, les joueuses n’ont d’amatrices que le nom tant elles sont investies dans le club. »

Les perspectives sont alléchantes ?

E.C : « On veut proposer un niveau de jeu qui n’existe pas dans la région. »

L.M : « On veut faire autour de l’Académie un vrai lieu de vie où chacun et chacune pourra se retrouver. »

En 1990, les sections masculines et féminines du Chambéry HB se séparaient et les filles rejoignaient la Motte-Servolex. Qu’est-ce qui a changé depuis pour revenir à ce fonctionnement ?

L.M : « À l’époque, les clubs professionnels n’étaient pas structurés comme ils le sont aujourd’hui. C’était difficile de faire vivre deux sections en même temps. Le contexte a changé, les entreprises sont obligées d’engager une démarche RSE en aidant notamment les clubs de sport masculins et féminines. »

E.C : « Depuis les années 90, le handball féminin s’est beaucoup développé et médiatiquement, cela n’a plus rien à voir. D’autres avant nous se sont engagés dans cette voie. Nîmes, Montpellier l’ont fait et Aix-en-Provence va le faire. C’est dans la logique des choses que de mutualiser les moyens. »

Dès la saison prochaine, les deux équipes porteront et défendront les mêmes couleurs ?

L.M : « Oui, les deux équipes défendront les mêmes couleurs et porteront le même nom, celui de Chambéry, même si la terminologie n’est, à ce jour, pas totalement définitive. »

Où les féminines disputeront-elles leurs matchs ? 

E.C : « Elles continueront à jouer à la Halle Parpillon de la Motte-Servolex mais on a la volonté, dès que ce sera possible, de mettre en place des lever de rideau au Phare, en amont de l’équipe masculine. L’ambition suprême serait aussi de créer un événement autour des féminines seules, au Phare, pourquoi pas. »

Le projet favorise-t-il le recrutement des féminines pour la saison prochaine ?

E.C : « C’est une évidence que notre discours a un impact très positif sur les cinq ou six joueuses que l’on a ciblées et c’est clair qu’elles n’auraient pas été séduites sans cela. Le projet Team Chambé apporte des garanties qui font la différence. »

Sportivement, quel est le rêve que vous portez ?

E.C : « On veut bâtir un grand club et en faire une place forte du handball français. »

L.M : « Le rêve serait de voir évoluer les deux équipes en Division 1, ce serait beau. »  

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