Avec 9 saisons passées sous les couleurs du club savoyard et plus de 320 buts marqués, l’arrière droit provenant du centre de formation, Alexandre Tritta, répond à nos questions dans ce tête à tête.
QU’EST-CE QUI T’A POUSSÉ À COMMENCER LE HANDBALL ?
A la base, je faisais du judo, et mon cousin faisait du hand. J’ai voulu essayer pour le rejoindre, et depuis ça ne m’a jamais quitté !
EST-CE QUE TU RÊVAIS DÉJÀ DE DEVENIR PRO À CE MOMENT LÀ ?
Je n’avais pas pour but de devenir pro. C’était vraiment pour me faire plaisir, au début, et puis j’ai commencé avec les sélections en Isère et avec celles de la Ligue. J’ai commencé à y prendre goût. Je me suis renseigné pour aller au Pôle Espoir, et à partir du moment où j’y suis arrivé, j’ai voulu en faire mon métier.
QUELS AUTRES SPORTS AS-TU PRATIQUÉ DANS TA VIE ?
J’ai fait du judo et du foot !
TU AS ÉTÉ FORMÉ ICI, QU’EST-CE QUE LE CLUB A PU T’APPORTER AU FIL DE TA PROGRESSION ?
Le club m’a toujours apporté sa confiance, il y a eu des hauts et des bas et même dans ces périodes là, ils m’ont soutenu.

COMMENT EST-TU RENTRÉ AU CENTRE DE FORMATION DE CHAMBÉRY ?
C’est Bertrand Pachoud à l’époque qui était venu me voir à un entraînement du Pôle Espoir et il m’avait demandé si cela pouvait m’intéresser de rentrer au centre de formation, dans un premier temps pour être partenaire d’entraînement et puis si je faisais mes preuves pour pouvoir l’intégrer pleinement.
TU JOUES ARRIÈRE DROIT, POURQUOI CE POSTE PRÉFÉRÉ ?
D’une part, je suis gaucher donc cela limite un peu les postes ! Mais j’ai toujours aimé le duel, le contact avec l’adversaire et j’aime bien défendre. J’essaye d’amener autre chose qu’un arrière de 2 mètres

CONTRE NÎMES, ON T’A VU DISTILLER DES MISSILES MAIS AUSSI DE PETITES DOUCEURS, QUEL EST TON GESTE PRÉFÉRÉ SUR UN TERRAIN ?
J’ai pas vraiment de geste préféré. Oui j’aime bien la roucoulette, car en ce moment je l’utilise mais j’aime bien explorer d’autres gestes quand les situations le permettent !
QUI EST TON JOUEUR PRÉFÉRÉ, TOUTES ÉPOQUES CONFONDUES ?
J’étais fan de Christian Zeitz car c’était un arrière atypique et j’adorais son jeu, sa spontanéité ! Il y a aussi Xavier Barachet, quand je suis arrivé au centre de formation à Chambery en 2011, il faisait sa dernière année ici avant de repartir en Espagne. J’aurai aimé apprendre à ses côtés.
TU AS BEAUCOUP D’EXPÉRIENCE, AS-TU UN CONSEIL POUR LES JEUNES DE L’ACADÉMIE ?
A mon époque on avait déjà de très bonnes conditions (logement, entraînement etc..) mais aujourd’hui, c’est vraiment du luxe ! Je pense que n’importe quel jeune rêverai d’avoir des structures comme celle la. Qu’ils travaillent dur car il y a tout pour réussir. Il faut aussi qu’ils profitent car pour moi ce sont des années certes difficiles par moment mais qui restent inoubliables !
TU PEUX NOUS EXPLIQUER LA RAISON DERRIÈRE TON NUMÉRO 4 ?
Je n’ai pas vraiment d’attache à un numéro en particulier. Quand j’ai commencé a jouer avec les pros on m’avait attribué le numéro 4, et depuis je n’ai pas changé !
