Arrivé en provenance de Aix-en-Provence cet été, après déjà 7 années dans le championnat de France, Iosu s’est livré, dans notre langue ! Sportif de toujours, altruiste sur un terrain, apprenez à connaitre notre polyvalent international espagnol dans ce tête à tête.
QU’EST-CE QUI T’A POUSSÉ À COMMENCER LE HANDBALL ?
C’est mon père qui m’a mis dans le sport ! Je faisais plusieurs sports à côté, mais lui faisait du handball donc je m’y suis mis !
EST-CE QUE TU RÊVAIS DÉJÀ DE DEVENIR PRO À CE MOMENT LÀ ?
Je ne rêvais pas d’être pro, je ne savais même pas que c’était possible. Je profitais du hand et des autres sports avec mes amis de l’école. C’était simplement des moments de joie où je me sentais bien, donc j’ai continué à faire ce sport !
QUELS AUTRES SPORTS AS-TU PRATIQUÉ DANS TA VIE ?
Du basket, du judo (jusqu’à mes 18 ans), de l’haltérophilie, de la pelote basque, du taekwendo, du patinage de vitesse…
COMMENT S’EST PASSÉ TON DÉPART D’ESPAGNE POUR ARRIVER EN FRANCE IL Y A 7 ANS ?
Mon départ d’Espagne était prévu quelques mois avant. Je voyais que le championnat espagnol commençait à être en difficulté au niveau économique, avec beaucoup de clubs qui avaient des problèmes comme le mien, Ademar León. J’ai été en contact avec Aix, en passant d’abord par le Qatar pendant 2 mois et demi. Quand je suis arrivé à Aix, je ne parlais pas français mais certains joueurs là bas parlaient espagnol, donc l’adaptation s’est plutôt bien passée.
POURQUOI AVOIR CHOISI DE REJOINDRE CHAMBÉ, EN DÉBUT D’ANNÉE ?
Dans les options que j’avais quand je suis parti d’Aix, il y avait Chambéry qui était un club qui me plaisait depuis toujours. La salle, l’ambiance… Des joueurs qui étaient passé par le club m’en ont parlé en bien. C’était un pas vers l’avant pour continuer à être dans un club qui a beaucoup d’ambition, d’histoire.. La décision était facile à prendre, je n’ai même pas mis plus d’un jour à me décider !

TU JOUES DEMI-CENTRE, OU ARRIÈRE. POURQUOI CES POSTES ?
A la base, je suis ARG mais déjà à Aix ça m’arrivait de jouer DC. Ça me permet de faire évoluer mon jeu. C’est une richesse d’avoir plusieurs postes possibles. Ça vient aussi des besoins de l’équipe, les coach essayent des joueurs à certains postes et je suis au service de l’équipe. Si je dois jouer gardien un jour, je jouerai gardien, avec tout le respect pour Niko, Julien et Harun !
QUEL EST TON GESTE PRÉFÉRÉ SUR UN TERRAIN ?
C’est très bien de marquer des buts mais j’adore donner des passes décisives ! À un pivot, un ailier… ça me plait beaucoup de mettre quelqu’un de mon équipe dans une position pour marquer des buts !
QUI EST TON JOUEUR PRÉFÉRÉ, TOUTES ÉPOQUES CONFONDUES ?
Quand j’étais jeune, je voyais beaucoup Alberto Entrerrios à la télé. C’était le joueur qui me motivait un peu, qui me faisait apprendre, c’était un peu mon idole !

TU AS BEAUCOUP D’EXPÉRIENCE, AS-TU UN CONSEIL POUR LES JEUNES DE L’ACADÉMIE ?
Je sais pas si je suis bien placé pour donner des conseils. Mais pour moi le travail c’est le plus important, chaque jour. Le plaisir aussi. Essayer d’apprendre, de retenir ce qu’on peut voir dans les coéquipiers et les adversaires. Rester humble et travailler tous les jours. Ne pas abandonner dans les moments difficiles parce qu’à un moment donné, le travail paye.
UNE RAISON PARTICULIÈRE DERRIÈRE TON NUMÉRO 55 ?
J’aime bien le numéro 5, mais Lars est arrivé avant moi et il l’a pris, donc j’ai choisi un double 5 ! Ça tombe bien parce que c’était le numéro de Niko Mindegia, qui est de chez moi, en Navarre. Ça m’a fait du bien de prendre son numéro et j’espère que ça ne l’embête pas lui !
