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Ce lundi 3 février au Phare, quelque 1000 personnes ont rendu hommage à Alain Poncet, président du Chambéry Savoie Mont Blanc Handball de 1997 à 2025, disparu le 19 janvier dernier à l’âge de 62 ans.
« The show must go on ». Dans un Phare anesthésié par la douleur et le recueillement, la célèbre chanson du groupe Queen, entonnée par la voix puissante et douce de Manon Werner, a rappelé qu’Alain Poncet serait toujours là. Chez lui, dans sa maison. Cette maison qu’il a contribué à bâtir de sa volonté et sa détermination. C’est là que logiquement, sa famille, ses proches, des personnalités du handball, du monde politique, de l’entreprise, des membres du club, sont venus lui rendre un vibrant hommage lundi soir.
Un portrait géant de celui qui restera à jamais « Monsieur le président » s’est lentement élevé vers les sommets de l’enceinte chambérienne, sous les yeux parfois humides de quelque 1000 personnes aussi émues que reconnaissantes. À la tête du club 28 ans durant, Alain Poncet a marqué au fer rouge l’histoire du Chambéry Savoie Mont Blanc handball.
Les lumières puissantes du Phare, l’euphorie des matches de la Team Chambé, la ferveur des supporters, avaient laissé place lundi à l’ombre de la peine, au silence du chagrin, à la sobriété de la tristesse, au manque déjà prégnant.
Il est peu probable que la discrétion et l’humilité d’Alain Poncet eurent pleinement goûté à cette cérémonie. Qu’importe pour une fois. Le club, la Ville, le handball, ses amis, lui devaient bien ça.
Les témoignages se sont succédé et tous étaient unanimes pour vanter les qualités d’un homme hors du commun : « Discret », « simple », « spontané », « généreux », « bienveillant », « visionnaire », « sensible », « humain » pour les uns, il était aussi « un homme de cœur », « un homme de valeurs », « fidèle », « exigeant », « pragmatique », « chambreur », « bâtisseur » … pour d’autres. Une énumération aussi longue qu’une liste de courses la semaine précédant le Réveillon. L’épicurien qu’il était aurait sans doute rougi, derrière son sourire malicieux qui le caractérisait tant.
Si Dieu est un fumeur de havane comme le prétendait Gainsbourg, nul doute qu’ils en grilleront un ensemble pour célébrer les prochains succès de la Team Chambé. Avec un verre de Patrimonio ou de Chignin-Bergeron pour assouvir sa soif de convivialité. Car Alain Poncet le martelait souvent…
“The show must go on”
🖊️ ÉCLERT communication